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fontenay magazine - Page 2

  • La mixité sociale à Fontenay-aux-Roses vue par les socialistes

    Le groupe socialiste du Conseil municipal signe une tribune libre, dans le Fontenay Magazine, intitulée "Notre politique du logement : assurer la mixité sociale et bien loger les Fontenaisiens". Cette tribune mérite quelques précisions et rectifications ...

    Cet article commence par une affirmation incroyable : "dans l'euphorie d'une croissance urbaine sans limite, la droite a densifié la commune depuis 1954 en détruisant le vieux Fontenay dont il ne reste pas grand-chose ... à part quelques pavillons qui n'ont pas été rasés et remplacés par des tours".

    Quand je lis cette phrase, j'ai d'abord envie de rappeler aux socialistes fontenaisiens que, après la seconde guerre mondiale, une très grave crise du logement existait dans notre pays (souvenons-nous de l'hiver 1954 et de l'action exceptionnelle de l'abbé Pierre). Dans toute la région parisienne de grands ensembles de logements ont été construits, dans toutes les communes alentour, y compris celle de gauche. Que penser de ces grandes tours collectives que l'on voit par exemple à Bagneux (ville communiste), construites à la même époque, dont la conception et l'architecture n'ont rien à envier à ce qui s'est construit à Fontenay ? En terme d'urbanisme, aujourd'hui, on ne ferait plus du tout des constructions de ce genre, mais toutes les villes, de gauche comme de droite, l'ont fait pour répondre aux besoins de l'époque !

    Ensuite, il est mensonger de dire que la droite a rasé les zones pavillonnaires à Fontenay-aux-Roses, à l'exception de la rue Boucicaut. Le maire, Pascal Buchet, ne cesse pourtant de parler de l'esprit village de notre commune et du bien vivre de nos quartiers. Et il suffit de se promener à pied dans notre ville pour voir ces quartiers de maisons anciennes au style remarquable (que nous essayons d'ailleurs de protéger contre les divers projets du maire).

    Une autre phrase m'interpelle : "Après le coup d'arrêt en 1994 ... à la politique de densification menée par la droite, nous avons choisi de préserver tout en rénovant l'existant". En réalité, la municipalité conduit une véritable politique de densification en ne construisant que des logements sociaux, avec des projets parfois d'importance et qui dénaturent plusieurs quartiers de notre ville : rue Boris Vildé, place du Général de Gaulle (où le maire fait raser deux pavillons), rue Gabriel Péri, rue des Bénards (à la place de la sécurité sociale et sur les espaces verts qui l'entourent) ... on le voit, depuis 1994, c'est l'équipe en place qui rase les pavillons, fait de la densification à outrance et qui ne préserve surtout pas l'esprit village de notre commune.

    Je voulais aussi réagir vivement à cette affirmation que nous voudrions "la ségrégation de l'espace urbain ... et l'obstruction systèmatique à la mixité sociale". Alors, une bonne fois pour toute, je tiens à dire que nous sommes pour une véritable mixité sociale, qui permet dans un shéma global d'urbanisme de notre ville d'associer avec intelligence l'habitat privé et le logement social, les zones pavillonnaires et les immeubles collectifs à taille humaine. Nous sommes contre une politique qui consiste à ne privilégier qu'un seul type de logements.

    Enfin, je voulais m'insurger avec force contre cette action de la municipalité qui "s'est assurée que la vente des immeubles d'ICADE" (1500 logements) "se fasse au profit de bailleurs sociaux". Savez-vous que un grand nombre de familles vont se retrouver avec des surloyers importants, qu'elles ne pourront pas payer ? Ces familles devront alors quitter leur logement, devront partir de Fontenay. Cette action dont se vante la municipalité risque simplement de ne favoriser qu'une unique catégorie sociale d'habitants dans certains quartiers ...

    Alors, dites-moi, où se trouve la mixité sociale, si chère aux socialistes ?

  • Mensonges et manipulations : la vérité sur le PAL

    Dans le Fontenay Magazine du mois d'avril, la tribune du groupe socialiste lance une attaque directe contre l'UMP avec un titre sans ambiguité : "Les scandales de l'UMP dans les Haut-de-Seine" !

    Cette tribune comporte une suite d'erreurs, de mensonges et de manipulations. Il convient donc de rétablir la vérité notamment sur le Plan d'Aide à la Lecture autrement appelé le PAL.

    Le groupe socialiste et Pascal Buchet affirment que le Conseil général des Hauts-de-Seine supprime purement et simplement le dispositif du PAL. En réalité, le Parti Socialiste, sur l'ensemble du département, a débuté une campagne de désinformation dans la presse et sur internet. Pascal Buchet s'en est naturellement emparé lors du dernier Conseil municipal pour attaquer nos élus et critiquer la majorité départementale.

    Alors de quoi s'agit-il ? Le PAL est un dispositif périscolaire du Conseil général des Hauts-de-Seine qui avait été mis en place dans les écoles du premier degré depuis une vingtaine d’années pour favoriser l’envie de lire et pour aborder l’écrit « autrement » pour des enfants en difficulté. Les enseignants sont rémunérés par le Conseil Général et la ville contribue aux frais de fonctionnement engagés.
    Or, il se trouve que ces dernières années le fonctionnement du PAL dans les écoles a connu une baisse sensible du nombre de projets et surtout du nombre d'élèves le fréquentant. Peu à peu, d'autres dispositifs se sont développés en parrallèle du PAL et il apparaît nécessaire de mieux coordonner toutes ces actions.
    La décision du département permettra donc d'économiser 500.000 Euros par an d'une part, mais ce budget sera aussi redéployé vers d'autres dispositifs comme par exemple les « classes numériques expérimentales » dont le nombre de projets est en hausse sensible et dont les contenus semblent plus appropriés aux besoins actuels des enfants.

    Bien évidemment, Pascal Buchet lors du dernier Conseil municipal a voulu mettre le groupe UMP en difficulté. Nos cinq élus lui ont répliqué que, si il voulait maintenir le PAL sur notre ville, il était possible que la mairie accorde une subvention municipale à ce projet qui ne serait qu'une goutte d'eau par rapport au budget monumental consacré au projet de marché. Bien évidemment, le maire a rétorqué que ce n'était pas à la commune de palier au désengagement du Conseil général !

    Et pourtant, ironie de cette position de Pascal Buchet, dans l'ensemble des villes gérées par la droite et le centre, l'opposition de gauche a proposé naturellement que les communes prennent le relais du financement du PAL. Alors, nous avons bien là un exemple de manipulation politique.

    Le véritable scandale est là ! Les socialistes nous mentent en affirmant que le PAL est supprimé sans la mise en place de dispositifs de remplacement et Pascal Buchet nous manipule quand il refuse notre proposition d'une prise en charge du financement du PAL par la commune (alors que ses amis font cette même demande dans d'autres villes).

  • Redynamiser les zones économiques

    Dans le Fontenay Magazine du mois de février, Pascal Buchet fait le point sur les grands dossiers gérés par la communauté d'agglomération Sud de Seine. Parmi les points évoqués, je ne peux que réagir à celui pompeusement intitulé "Redynamiser et valoriser les zones économiques".

    Il est exacte que le développement économique est l'une des principales compétences de Sud de seine. Celà a eu pour conséquence la fusion des services liés au développement économique des quatres villes, ainsi que les services de l'emploi. Les actions de la communauté d'agglomération consistent, d'après l'article de Pascal Buchet, à définir un schéma territorial de développement économique visant à la création et à l'implantation d'entreprises sur le territoire de Sud de Seine.

    Pour Fontenay-aux-Roses, cette action a-t'elle été bénéfique ? Avons-nous vu de nouvelles entreprises s'implanter sur notre commune ? Combien d'entreprises se sont créées ces dernières années sur notre ville ? Quelles conséquences bénéfiques, suite à l'action de l'agglomération Sud de Seine, avons-nous obtenues pour notre commune ?

    A toutes ces questions, les réponses sont malheureusement évidentes. Notre ville ne bénéficie absolument pas de l'action de Sud de Seine en matière de développement économique. Certe, Pascal Buchet va nous répondre que des immeubles de bureaux ont été construits pour faire venir des entreprises (160.000 m2) ... oui, c'est vrai, mais uniquement sur Clamart, par exemple à proximité du passage du tramway (qui ne fait que longer Fontenay), sur Bagneux et sur Malakoff.

    • Alors en quelques chiffres, faisons le bilan du développement économique à Fontenay-aux-Roses :
    • Il n'y a eu aucun nouvel immeuble de bureaux construit sur la ville.
    • Des immeubles de bureaux, vides depuis des années parce que les entreprises ont quitté notre commune, sont reconvertis peu à peu en logements d'habitation (exemple avenue Foch, et prochainement avenue du Général Leclerc).
    • Le nombre de créations d'entreprises à Fontenay-aux-Roses est très nettement inférieur à ceux des villes voisines (Bagneux crée 67% d'entreprises de plus que Fontenay, Châtillon 118%, Le Plessis-Robinson 53%* ... ).
    • Quant à l'emploi, résultat significatif du développement économique, nous en avons perdu 200 en 2007*.
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    Si d'un point de vue global, l'action de la communauté d'agglomération Sud de Seine tend vers la redynamisation et la valorisation des zones économiques, en réalité elle ne profite absolument pas à notre ville ...

    * Sources INSEE

  • Démocratie locale : les Fontenaisiens sont sans illusion

    Dans le Fontenay Magazine du mois d'octobre 2009, la municipalité a lancé un appel sous le titre "Construisons ensemble notre charte de démocratie participative".

    Il s'agit de constituer un groupe de travail qui aura pour objectif de définir une charte de la démocratie participative à Fontenay-aux-Roses. Ce groupe de travail devrait être animé par Sylvie Lours (Conseillère municipale en charge des associations et de la démocratie locale). L'argument de l'équipe municipale réside dans la nécessité de renforcer "la citoyenneté, la démocratie locale et la participation des habitants à la vie de la cité".

    Le groupe de travail devait être constitué dès le début du mois de décembre 2009. Hors, à ce jour, le nombre de personnes inscrites se comptent sur les doigts d'une main. Sylvie Lours ne veut mettre en place cette réflexion que si il y a un minimum de 10 inscrits.

    Nous sommes le 18 janvier 2010 et à ce jour l'appel de la municipalité n'a pas reçu de réponse de la part des Fontenaisiens. Depuis 1994, ils sont habitués à ne pas être consultés sur les grands projets d'envergures qui engagent fortement l'avenir de notre commune. Les habitants de Fontenay-aux-Roses sont certainement sans illusion concernant la conception de la démocratie locale dans notre ville.

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  • A propos du développement commercial à Fontenay

    Dans le Fontenay Magazine de ce mois, la tribune du groupe socialiste nous explique que grâce à l'action dynamique de la majorité municipale, le développement commercial avance. Il convient de rétablir la vérité car celle-ci est fortement différente des propos du groupe socialiste.

    En effet, vous le constatez régulièrement en parcourant les rues de notre ville. Les commerces ont tendance à fermer et ne sont pas remplacés. Quelques exemples simples :
    - La boucherie de Scarron est fermée depuis plus de deux ans au public.
    - La boucherie-charcuterie face à l'église (rue Boucicaut) est également fermée et contrairement à ce que dit Pascal Buchet, ce n'est pas parce que le boucher a fait fortune. Bien au contraire.
    - Le marchand de chaussures, à proximité de la poste a fermé lui aussi, depuis trois ans.
    - Le quincailler, en centre ville, est fermé depuis cinq ans.

    Nous pourrions donner beaucoup d'autres exemples et je suis certain que vous connaissez tous au moins un commerçant qui a disparu ces dernières années et qui n'a pas été remplacé. Tout comme je suis certain que vous pouvez lister des commerces qui n'existent pas à Fontenay-aux-Roses (poissonnier, vêtements, matériaux, bricolages, électro-ménager ... ).

    Les décisions prises par Pascal Buchet et son équipe pour dynamiser le commerce semblent inéfficaces et donnent des résultats bien éloignés du bilan annoncé.

    D'abord, la mise en place du "Manager du Centre ville" : il faut savoir que le poste ne doit pas être enthousiasmant, puisque nous en sommes à la troisième personne l'occupant en trois ans. La fonction ne doit pas non plus être trop prenante, puisque le manager du centre ville partage son temps de travail auprès des commerces avec des fonctions purement administratives, à la mairie, qui n'ont rien à voir avec les commerces.

    Ensuite, l'instauration d'un périmètre de sauvegarde du commerce : dans ce cadre, la mairie peut effectuer des préemptions sur des locaux commerciaux mis en vente afin d'assurer la pérénnité de l'activité commerçante. Il faut savoir que depuis l'adoption de cette mesure (3 ans), la mairie n'a préempté qu'un seul commerce (le marchand de chaussures qui se trouvait à côté de la Poste) et qu'à ce jour le restaurant qui devait ouvrir à la place n'est toujours pas ouvert.

    Enfin, le groupe socialiste revendique la mise en place de "grands projets utiles et réalistes comme la construction du nouveau marché" : il suffit de nous rendre tous les samedis matin, sur le marché provisoire, place du Général de Gaulle. Il apparaît clairement que le dynamisme commercial du marché ne passe pas par le projet pharaonique de Pascal Buchet, mais plutôt par la mise en place d'un marché plus convivial et beaucoup plus dans l'esprit village de notre commune. Un marché est effectivement utile, mais pas surdimensionné et pas à n'importe quel prix.

    Pour conclure, le dynamisme des commerces passe par une vision globale de l'évolution de notre ville qui touche à l'implantation d'entreprises,  de commerces et par l'implantation d'une véritable mixité sociologique des habitants, et donc des logements. Mais le maire n'a vraissemblablement pas cette vision d'avenir pour Fontenay-aux-Roses.